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Le voyage induit, entre regard et paysage, un rapport à l’imaginaire, où la fiction prend place. “L’état des choses”, de Wim Wenders, film réflexif sur le cinéma, montre à travers le traitement de l’espace ce que l’espace est capable de susciter comme fiction. Il s’agit presque d’un non-lieu, comme si on ne pouvait le concevoir que comme lieu de passage, vu qu’il est déserté. 

L’espace est traité avec de vastes étendus de béton et d’asphalte, des plates-formes en bordure de mer. Le territoire naturel et celui construit se heurtent en permanence. Le paysage est austère et ambigu.

Ma peinture tente de traduire ces états. Je choisis régulièrement des architectures de Luis Barràgan, pour planter le décor de mes scènes de fiction. Cet architecte mexicain, opère avec cette notion de naturel et de construit, en imposant des volumes colorés, dépouillés, dans un environnement naturel.

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